En jeu dans mon travail, des dynamiques de construction/destruction/reconstruction.
La répétition du geste, des mouvements du corps, des mains, de l’intérieur vers l’extérieur, jusqu‘à l‘épuisement de la forme et/ou du nombre.
Le choix de la blancheur lisse de la porcelaine et des noirs rugueux des raku relève aussi d’un choix délibéré des extrêmes, du désir de jouer des contrastes.
« Car l’acte de création n’est-il pas un perpétuel affrontement avec soi-même, avec cette réalité interne toujours en mouvement, où des énergies s’entremêlent, se heurtent, et parfois se combattent ? » Rosine Bénard in « l’affrontement et ses images » Editions Champ Vallon