Marion Emonin
Peinture à l’huile
L’univers artistique de Marion Emonin aspire à une forme d’expressionnisme cubique et de peinture d’ambiance, tout cela sur un fond d’une authentique sensibilité et de symboles.La jeune artiste peintre cherche à transcrire la fragilité des Hommes et à partager leurs tumultes. Chaque toile relate un sentiment, une histoire, une personnalité, un stéréotype, un tabou, etc.
L’artiste utilise la ligne, principalement les traits du visage, traces de l’expérience affective de chacun. Ses personnages y subissent alors un effet de morcellement. Le collage de divers matériaux courants (post it, miroirs, feuilles, etc.) ancre les êtres de l’artiste dans cette réalité sensible et vulnérable.
Biographie:
2009
Invitée d’honneur à l’exposition des Peintres Amateurs de Charquemont (25).
Peintre « espoir » au Salon d’Art Contemporain à Charquemont (25).
2010
1er prix au Salon de peintures et sculptures Novil’Arts, Novillars (25).
1er prix à Création-Passion, Pouilley-Les-Vignes (25).
1er prix au 14ème Salon des Automnales, Quingey (25).
2011
Invitée d’honneur à la Biennale des jeunes peintres, Trévillers (25).
Salon de Sculptures et Peintures, Avanne-Aveney (25).
12ème Exposition de Peinture Internationale, Illzach (68).
Exposition individuelle, Château Pertusier, Morteau (25).
Biennale Internationale d’Art Contemporain, Charquemont (25).
Rencontres Comtoises, Besançon (25).
2012
Galerie Art et Lithographies, Pontarlier (25).
Prix du public au Printemps des Indépendants, Thann (68).
Critique : Jessuro, artiste peintre
En cinquante années de “pérégrinations”, de petits salons en plus de grands salons d’Arts (Salon d’Art Moderne, Salon d’Automne au Grand Palais, etc.), j’ai rencontré “du monde”: beaucoup d’artistes, des amateurs avertis dont quelques célébrités. De quoi enrichir mes souvenirs! J’ai aussi perdu un “ami de coeur et d’esprit”: le géant disparu, Jean Messagier
Et puis, l‘âge aidant, je me suis un peu rangé des pinceaux, peut-être un peu las d’une banalisation qui m’est propre et personnelle. S’ensuivit une longue parenthèse, un relatif désintérêt pour le “déjà vu, trop vu”...
Et puis récemment, par hasard, j’ai rencontré Marion EMONIN! Une fleur dans le jardin des arts, graine de talent, du genre à ne pouvoir compter que sur les doigts d’une main ! Si vous ne la connaissez pas encore, je ne vous devance que de très peu, pour ne l’avoir rencontrée qu’une seule fois à ce jour.
Faites comme moi! Ne manquez pas de découvrir dès qu’il vous sera possible, les prémices déjà très aguerries de cette jeune créatrice, belle par son oeuvre (car on peut déjà parler d’oeuvre) et belle de sa personne.
Avec son beau visage d‘élève tranquille et appliquée, cette jolie nature, à la discrète élégance, au sourire emporteur, au doux regard bien paré contre les faciles et flatteurs abordages complimenteux, avec aussi, l’imparable atour de ses longues mèches blondes sur son intelligent front, elle a encore l’air d’une gosse, la Marion, sauf qu’elle est surdouée et diablement précoce.
En est-elle consciente ! Elle n’a pas encore fini de se découvrir et de nous en offrir “plein la tronche”, comme elle le fait déjà si bien quand elle sort de ses gongs, la petite Marion, du fond de son atelier.
Ses oeuvres sont des mosaïques flottantes sur l’océan de ses rêves et de ses interrogations, qu’elle disloque puis rassemble à nouveau en se dispensant des morceaux perdus au gré des courants, des humeurs éparses et de son implacable méthodicité.
Il en résulte des brisures, des “droitures” au niveau du trait et une infinie douceur que je qualifierai de “liturgique” au niveau des couleurs. Au mariage des traits et des couleurs, je crie “vive la Marion!”.
La Marion n’est pas trop belle, le “trop” est de trop, on en redemande (comme ce grand pied d’1mx1m, intitulé “Le Panard”, qu’elle vous décoche comme un uppercut, à l‘âge où d’autres jeunes filles ne pensent souvent qu‘à peindre des roses ! Elle vous “envoie” ça avec la même religiosité que si elle eût peint le visage du Christ!).
Tout est bonheur, chez elle, et je suivrai avec délectation, ses nouveaux “pas de géant”.
